Innovations à partir des campus
Dans une optique de meilleure intégration des politiques de développement durable au sein des universités, de nombreux campus sont aujourd’hui moteurs d’une démarche d’éco-innovation avec les différents acteurs de leur territoire. A l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, les efforts se font ressentir sur trois différents pôles de compétences : l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments, le développement des formations liées aux problématiques environnementales et le développement des laboratoires de recherches dans ce domaine.
Orientées par un benchmarking international de pratiques explorées sur différents campus universitaires, Fondaterra et la Chaire « Campus Durable » développent aujourd’hui sur l’UVSQ des éco-innovations semblables sur notre territoire, cela en développant dans un premier temps la qualité environnementale des bâtiments déjà existants sur l’UVSQ. En effet l’Université et l’entreprise GDF Suez (Cofely) ont développé il y a peu le premier CPPE (Contrat Partenarial de Performance Energétique) jamais signé en France afin de limiter les pertes énergétiques des bâtiments construits il y a vingt ans. Pour ce qui est des futures constructions, celles-ci obéiront désormais à des normes BBC (Bâtiment Basse Consommation), comme nous a présenté Pascal Gontier, architecte en charge de la construction de la nouvelle résidence de Guyancourt (qui se situera juste derrière la maison des étudiants).
En créant de nouveaux partenariats, l’idée est de permettre une co-construction des éco-innovations sur les campus universitaires : A la fois lieu de recherches et de formations, l’université devient en fait un réel lieu d’expérimentations.